De la calligraphie Lâm, post 14 février

Publié le par Sabine

 

L'art de la suggestion de Lâm, le bloggeur adulé.
Je n'écris plus sur mon blog, je finis le master, avec son cortège de dossiers.
L'année scolaire se termine, et le stress de tout boucler, alors qu'il fait si beau dehors !
Mon bilan, j'ai eu le stage que je désirais, dans la société que je convoitais depuis longtemps. Société qui a une politique de ressources humaines très dynamique, où la place de l'individu est un espace préservé. Des exemples que je trouve révélateurs : pendant l'entretien, j'apprends qu'ils mettent à la disposition de leurs employés un ostéopathe ! et ce gratuitement. Ils participent financièrement à la pratique du yoga et Chi qong, les midis dans leurs locaux. Tous ces choix en affinité totale avec mon quotidien. Et pour la façon de travailler en elle même, ils mettent en place des parcours initiatiques de plusieurs mois, où la personne est en observation dans plusieurs services, chacune des parties regardant là où elle peut le plus donner le meilleur d'elle même. Il n'y a pas de cadre rigide, il y a une demande de créativité et de réactivité qui n'est pas pour me déplaire. Ils ont une fondation, qui se préoccupe d'art et des gens, je lorgne vers cet état d'esprit avec délectation.

Autre bilan de ma participation au master, je me rends compte pourquoi je n'étais pas première de la classe, mais seulement dans les seconds. Je ne suis pas très sérieuse dans la forme, je ne focalise pas sur la façon de présenter les idées. Erreur dans un master de communication. Je me cache derrière la rigueur acquise dans mes études scientifiques pour expliquer cette densité. Je privilégie l'action et les relations plutôt que l'écrit.
Je ne me suis pas compromise dans les travaux qui me semblaient manquer de sens. J'ai fini par assumer certaines réactions agressives qui en découlaient.
Ce master m'a bien donnée des arguments à mon discours sur le monde, des chiffres et de la culture.
Il m'a rappelé plus que jamais, ma capacité à entrer en contact et ouvrir les portes fermées. C'était pour la demande de stage à la mairie, pour organiser ce projet d'expositions de sculptures. Finalement, cette piste n'est plus privilégiée sous cette forme, la personne qui était ma responsable a été mutée, et il n'y a eu personne de motivé pour reprendre ce dossier. Il n'empêche, ce projet continue d'exister. Je m'en suis faite le porte parole. Il a déjà son cercle d'alliés politiques et stratégiques, qu'il me faudra continuer à consolider. Je serai aidée pour cela de mon ami Blaise, le nec plus ultra de la forme et des usages. Brillant érudit, et ami éprouvé qui plus est.
Nous étions 3, à rire des mascarades parfois du master, nous sommes tous 3 bien placés dans nos stages, chacun avec celui de ses rêves, Anne, et sa colonne développement durable dans le journal de son choix, avec le système qui lui convient où elle est parfaitement autonome, et Blaise, qui va s'occuper d'un projet fabuleux, celui du fort de la Revère et ses intentions hulotesques sur la conservation de la planète.
Nous pouvons sabrer les bouteilles de champagne maintenant.

Autre nouvelle, autre fête : j'ai fini par acquiescer à la proposition de Matt à venir chez moi, partager notre quotidien. Jamais fait ça avec aucun homme de ma vie. Ces derniers temps en tout cas, pas mal de cohabitation dans mon 2 pièces, il y a eu le couple de voisins et amis australiens, pendant qq jours certes, mais ô combien agréables, cela tombait assez mal dans ma disponibilité, car j'étais à fond dans les dossiers last minute. Ils se sont fait tout petits et forts irremplaçables, ils venaient me demander timidement, ce que je voulais comme menu au dîner (lui est un cuisinier hors pair, 18 mois à pratiquer en Inde), Florent allait regarder avec Luke le discours d'investiture d'Obama, dans leur mezzanine, il leur a laissé volontiers sa chambre parce que c'était eux. Puis, il y a Nasira, la très belle fille de la nounou de Florent, qui reste un mois avec nous pour la durée d'un stage qu'elle effectue à Nice. Là, Florent a accepté qu'elle dorme dans sa chambre avec lui. Sans compter, que nous nous aidons pour la cuisine avec plaisir (ma bête noire, vous l'aurez compris), et qu'elle joue pendant des heures avec Flo. Tous ces plaisirs ajoutés bout à bout ancrent mon quotidien dans une nouvelle dimension.
Puis il y aura Matt, mon envie de le côtoyer, la sienne, nos électricités, sa façon d'être dans le présent et l'intuition, ça ne sera pas facile sous cet angle, mais des désirs enfouis depuis longtemps trouvent ici leur consécration. Je souris aux anges, suis toute légère, et me prépare à sa venue, je rangerai d'ici là...
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